Suède-Belgique: Nainggolan qualifie la Belgique pour les huitièmes
Les klaxons résonnent partout dans le pays, non ce ne sont pas les Italiens qui fêtent leur défaite face à l’Irlande, mais bien les supporters belges ornés de noir de jaune et de rouge. Les Diables Rouges l’ont fait, ils sont qualifiés pour les huitièmes de finale de cet euro 2016. Mais que ce fut dur, mais que ce fut long.
Le film du match
La Belgique affronte donc ce mercredi soir, à Nice, la
Suède dans un match que les Diables ne peuvent pas perdre et que les Suédois
doivent, quant à eux, absolument gagner.
Les Diables réalisent une première mi-temps consistante,
avec un Eden Hazard toujours en verve, Kevin de Bruyne en forme et une défense bien
plus solide que lors des matchs précédents, sauf sur quelques phases arrêtées,
les meilleures opportunités suédoises.
Mais aucun but au marquoir à la mi-temps, histoire de ne
pas nous rassurer. Et ce n’est que le début d’une soirée placée sous le signe
du stress !
Le début de la seconde période est à mettre sur le compte
des Suédois. Les Diables rentrent à nouveau dans le match après environ 10
minutes de jeu. Mais les occasions ne se concrétisent pas, ils gaspillent
également sur les phases arrêtées avec un Kevin de Bruyne un peu moins précis
sur corners. Du coup la Suède s’installe dans la partie et les Diables
souffrent de plus en plus. Jusqu’à la 83ème minute et un énorme
sauvetage de De Bruyne qui sauve la Belgique sur la ligne de but de Thibaut
Courtois.
Mais une petite minute plus tard, à la 84ème, grand ouf de
soulagement pour tout le pays : Radja Nainggolan marque d’une frappe
superbe au même moment où l’Irlande prend l’avantage face à l’Italie. Les
Suédois ne parviendront pas à égaliser, la Belgique est qualifiée pour les
huitièmes de finale avec un tableau qui s’ouvre mais dont il faudra néanmoins
se méfier.
A vrai dire, seul le milieu de terrain n'a pas vraiment rassuré, on peut imaginer qu'il y aura quelques changements pour le match contre la Hongrie, au moins sur le plan tactique mais en termes de positionnement aussi, du moins on l'espère!
Sur le plan offensif on a vu du bon et du moins bien. Eden Hazard et Kevin de Bruyne se trouvent de plus en plus facilement. On peut facilement croire que leur complicité va continuer à s'accroître et cela nous promet de magnifiques actions de ces deux génies.
En pointe Lukaku n'a pas rassuré (en tout cas pas moi!). On aurait même tendance à constater qu'il a été meilleur lors des replis défensifs que dans son rôle d'attaquant. Il se crée trop peu d'occasions et est trop lent dans l'exécution de ses gestes. Il utilise de façon correct les centres milimétrés arrivant sur sa tête ou ses pieds. Loin de ce que l'on a besoin lorsque l'on pêche à la finition comme les Diables depuis le début de cet euro. Mais connaissant un peu les choix de Marc Wilmots, peu de chance qu'il soit relégué sur le banc pour le huitième de finale.
Demain vous allez vous réveiller difficilement après une nuit à klaxonner ou à refaire le match. Un match où Zlatan inscrivait un coup-franc et nous reléguait à la dernière place du groupe ou un match où Romelu Lukaku inscrivait les occasions qui se présentent à lui. Mais tout cela n'était qu'un rêve ou un cauchemar, contrairement aux traces noires, jaunes et rouges sur votre oreiller, souvenir de votre soirée d'hier. Nous sommes en huitièmes de finale et nous savons à présent contre qui les Diables nous feront à nouveau vibrer, quand ils le feront et dans quel stade.
Les enseignements
La défense a pour une fois, en partie rassuré. Quelques approximations légères sur phases arrêtées, pour le reste on peut un peu souffler et se rassurer un peu. Il reste néanmoins qu'on a eu besoin à plusieurs reprises d'un très bon Thibaut Courtois pour éviter d'être mené au score. Signe que la défense ne rassure pas encore suffisamment. Thomas Meunier est l'un des joueurs ayant tiré son épingle du jeu, encore un match plein du joueur brugeois, surtout en seconde période.A vrai dire, seul le milieu de terrain n'a pas vraiment rassuré, on peut imaginer qu'il y aura quelques changements pour le match contre la Hongrie, au moins sur le plan tactique mais en termes de positionnement aussi, du moins on l'espère!
Sur le plan offensif on a vu du bon et du moins bien. Eden Hazard et Kevin de Bruyne se trouvent de plus en plus facilement. On peut facilement croire que leur complicité va continuer à s'accroître et cela nous promet de magnifiques actions de ces deux génies.
En pointe Lukaku n'a pas rassuré (en tout cas pas moi!). On aurait même tendance à constater qu'il a été meilleur lors des replis défensifs que dans son rôle d'attaquant. Il se crée trop peu d'occasions et est trop lent dans l'exécution de ses gestes. Il utilise de façon correct les centres milimétrés arrivant sur sa tête ou ses pieds. Loin de ce que l'on a besoin lorsque l'on pêche à la finition comme les Diables depuis le début de cet euro. Mais connaissant un peu les choix de Marc Wilmots, peu de chance qu'il soit relégué sur le banc pour le huitième de finale.
Quid de la suite?
Demain vous allez vous réveiller difficilement après une nuit à klaxonner ou à refaire le match. Un match où Zlatan inscrivait un coup-franc et nous reléguait à la dernière place du groupe ou un match où Romelu Lukaku inscrivait les occasions qui se présentent à lui. Mais tout cela n'était qu'un rêve ou un cauchemar, contrairement aux traces noires, jaunes et rouges sur votre oreiller, souvenir de votre soirée d'hier. Nous sommes en huitièmes de finale et nous savons à présent contre qui les Diables nous feront à nouveau vibrer, quand ils le feront et dans quel stade.
Ce sera donc contre la Hongrie (qui a partagé 3-3 face au Portugal ce mercredi) à 21h ce dimanche 26 juin à Toulouse. Les
Diables évitent ainsi des grosses cylindrées européennes telles que l’Espagne, l’Allemagne et la France
avant la fin du tournoi, s’ils y accèdent. Il ne faut cependant snober personne.
Outre la Hongrie ce sont des équipes comme le Pays de Galles, l'Irlande du Nord.
D'ici là, le rêve continue. Il faudra certes jouer plus juste, plus précis et plus percutant. Mais dans ces matchs à élimination directe, plus encore que la façon de jouer (dont on se bat les ******** dixit Kevin de Bruyne), il faudra une victoire à la clé.
Alice Devilez
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