Header Ads

Après-match: une pluie de bonnes choses


On attendait une réaction de nos Diables, nous ne sommes pas déçus. Appliqués et sérieux pendant la majorité de la rencontre, les Belges se sont offerts une bouffée d'Eire (désolé) frais. Analyse.


1) Une défense organisée

La seule incertitude de cette rencontre se situait à l'arrière droit. Qui pour occuper cette place stratégique au coeur de la défense? Thomas Meunier aura finalement obtenu les faveurs du sélectionneur Marc Wilmots. Et ce choix fut largement payant.

Incroyable d'aisance, le joueur du FC Bruges vient peut-être de s'assurer une titularisation régulière dans ce tournoi. Au départ du troisième but et à l'assist sur le break d'Axel Witsel, Meunier s'est également montré intraitable derrière, notamment par une récupération de grande classe qui relance la machine vers son troisième but.

Vermaelen et Alderweireld ont semblé bien plus forts que contre l'Italie, dans une organisation impeccable. Vertonghen, lui, s'est offert une performance acceptable sans forcément se montrer très intéressant offensivement, au contraire de son compère Brugeois. 

Une véritable satisfaction, de quoi rassurer à l'aube d'une dernière rencontre capitale.




2) De l'inspiration devant

Et puis il y a ce secteur offensif, tant critiqué pour son manque d'inspiration face à la Squadra Azzura. Il s'est montré bien plus intéressant contre une équipe d'Irlande cependant largement moins armée.

Profiter des espaces peut paraître basique, mais les Belges l'ont fait avec une aisance et une maîtrise très impressionnante. Hazard, De Bruyne et Lukaku ont eu l'occasion de répondre aux critiques par une performance admirable, sans forcément atteindre le maximum de leur potentiel respectif. Encourageant pour la suite.

L'occasion de voir que la Belgique possède définitivement un secteur offensif de classe internationale. Le prouve aussi l'intelligence dans la construction du deuxième but. Alors que j'étais le premier à exiger de la vitesse sur cette phase, j'ai finalement été subjugué par la construction intelligente, du début à la fin. Les apparences sont trompeuses, comme on dit.



3) Deux inquiétudes physiques

Et puis il y a ces inquiétudes, relatives aux blessures de Dembélé et Carrasco, victime d'un véritable attentat non réprimandé. 

Dembélé n'aura pas fait un match en or, mais se sera montré utile dans l'organisation du milieu à l'une ou l'autre reprise. Le voir sortir de cette manière après avoir tenté de profiter de son alignement est vraiment regrettable, mais c'est le jeu.

Quant à Carrasco, cette faute non signalée fut tout bonnement scandaleuse. Les ralentis permettent bien de voir une cheville tourner, ce qui n'est jamais bon signe. En espérant que son absence ne soit pas trop longue...


4) Ce qu'il faut en sortir...

Première chose, la Belgique n'est pas qualifiée mais se donne la possibilité de contrôler son sort. C'est un avantage énorme, compte tenu du fait que la Suède se retrouvera obligée d'attaquer, créant des espaces dont les Diables raffolent.

Deuxièmement, et il faut vraiment y faire attention, les Belges ont encore montré quelques signes de nonchalance, amenant des pertes de balles heureusement mal exploitées par nos adversaires du jour. Il faudra vraiment se montrer très vigilent ce mercredi.

Enfin, notons les très belles images, pleines de symbolique au terme d'une semaine bien pesante. Lukaku qui s'effondre dans les bras de son frère, la communion entre Marc Wilmots et ses joueurs sur les différents buts, et enfin l'ambiance superbe dans les gradins du stade de Bordeaux. De quoi redorer l'image de Diables que l'on a peut-être top descendu.




La Belgique relance la machine, mais nous ne sommes pas à l'abris d'une nouvelle panne. Il va falloir entretenir cette spirale, espérer un déclic dans l'organisation et la mentalité de ce groupe. 3-0, ce n'est pas un petit score. Aux Diables de confirmer. Et croyez-moi, j'ai confiance en eux!  


Aucun commentaire:

Fourni par Blogger.