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Non, la Belgique n'est pas morte. En voici la preuve.


Soyons honnêtes entre nous, oui, hier soir, l'ambiance était plus à la déception et à la tristesse pour les supporters Belges. Lendemain de défaite difficile, j'ai préféré vous proposer une série d'éléments positifs à ressortir de cette rencontre. Comme une preuve que la Belgique n'est pas encore morte.


1) La Belgique n'a plus la pression d'un favori

Depuis le début de la phase préparatoire, les médias, de Belgique et d'ailleurs, placent la Belgique comme faisant partie des favoris au titre.

Avec cette défaite, ce statut s'effrite grandement, ce qui pourrait s'avérer très utile, tant la pression ne semble pas réussir aux Belges actuellement. L'occasion, peut-être, de jouer plus offensivement, de manière plus audacieuse et décontractée. Un mal pour un bien. en sommes.


2) Vermaelen est toujours prêt

S'il y a bien un joueur sur lequel des doutes étaient émis, c'est Thomas Vermaelen. Fragile physiquement, et peu utilisé cette saison sous les couleurs de Barcelone, le défenseur a montré hier qu'il n'avait pas perdu son talent.

Présent, comme toute la défense, jusqu'au but d'ouverture, le défenseur central fut une véritable satisfaction. Présent dans les duels et à la relance, il s'est montré précieux dans le collectif Belge. Dommage que le reste n'ait pas suivi.


3) Les joueurs assument

Belle preuve de maturité que de voir nos joueurs reconnaître que cette rencontre était mauvaise. De Bruyne, Courtois, Witsel sont passés devant les caméras de toute l'Europe pour le clamer haut et fort: la Belgique a pris une leçon de football, surtout tactiquement.

Il n'est pas si fréquent de voir une équipe assumer ses manquements à la sortie d'une telle déconvenue, et c'est un signe positif, preuve, s'il en fallait encore, que le groupe Belge est composé de joueurs matures et capables de se remettre en question. Au coach de suivre le mouvement.


4) Kevin De Bruyne a prouvé qu'il devait être axial

Et il l'a laissé sous-entendre à l'interview, même s'il a confirmé que cette place avait déjà été confiée à lui par le passé.

Par une performance totalement transparente, le meneur de Manchester City a définitivement prouvé qu'il devait absolument évoluer en 10 dans un système plus offensif. C'est une bonne chose, et je suis prêt à parier avec vous qu'il y sera positionné contre l'Irlande. 

Connaissant le caractère de notre Kevin national, il y a fort à parier qu'il veuille se montrer dés samedi. Pour le plus grand bonheur de cette équipe.


5) Hazard sait faire mal

Je lis beaucoup de critiques acerbes sur Eden Hazard. Hier soir, le joueur de Chelsea fut pourtant le meilleur de notre secteur offensif. Déroutant et en mouvement permanent, le Brainois s'est montré dangereux sans pour autant pouvoir faire de miracle, pas aidé par le manque de support offensif.

Dans un système en 4-3-3 avec 3 joueurs dans le milieu, plus bas, et un seul joueur en pointe, Eden Hazard a semblé bien seul et isolé. A corriger, parce que sa grinta aurait pu faire bien plus mal si l'accompagnement avait suivi.


Oui, la Belgique s'est inclinée et se met dorénavant dans une situation très complexe. Mais nous devons continuer à y croire, nos Diables sont tout à fait capables de terminer deuxième de la poule, arrachant la qualification en huitième. Et ça commence par une victoire, si possible accompagnée d'un beau jeu, samedi contre l'Irlande.


Alexandre Braeckman

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