La Belgique a le blues

Le « métron’homme » londonien de la sélection belge, Eden Hazard, est forfait pour les deux rencontres à venir. La nouvelle est peu étonnante quand on compte le nombre d’interventions musclées sur le joueur.

Pour arrêter Eden dans ses courses et ses dribbles, les adversaires n’ont souvent d’autres choix que celui de commettre la faute. Et forcément, les jambes du belge en pâtissent. On peut lire un peu partout dans la presse que tout problème a sa solution.

Bien sûr, Martinez n’a pas le choix. Il doit faire avec. Il ne va pas rétablir le mollet de notre numéro 10 en un coup de baguette. Pourtant, on ne va pas être hypocrites. On a toujours besoin de la magie de la pépite brainoise. C’est plus rapide avec Eden. C’est plus fluide. C’est plus juste. C’est plus efficace.

Bref, sans Eden Hazard, c’est compliqué. Alors que va décider Roberto Martinez ? Comment faire pour remanier un système animé -habituellement- par Hazard senior ? Nous nous sommes également posé la question. La réponse apparaît comme une évidence.

C’est clair comme un maillot de Manchester City. Kévin De Bruyne est le plus à même de rythmer le jeu des Diables. Mais…Kévin n’est pas Eden. L’animation devra aussi venir de l’entrejeu. Dans ce cadre, la sélection du Ninja pourrait s’avérer être le meilleur choix de Martinez.

Il est puissant, technique, inépuisable et surtout en confiance. Nainggolan peut aussi apporter de la créativité. Il sera sans doute poussé vers l’avant comme il le fait si bien à Rome.  N’oublions pas que juste derrière se trouvent des joueurs comme Dembélé, ou encore Fellaini et Witsel.

De plus, avec Carrasco et Mertens sur les flancs, on attend un match offensif de nos Diables face à la Grèce. Quoi qu’il en soit, nos Belges devront créer. D’habitude, c’est Eden qui s’en charge.

Certes, des solutions existent. Cependant, il faut être réaliste. L’absence de notre numéro 10 fait mal à la Belgique. Inutile de se mentir…

Harmony Devilez